Mercredi 24 février 2016 à 19 h
« Leopardi, il giovane favoloso »
de Mario Martone (2014 – 2 h 23)
en présence de Renaud Personnaz, cadreur
Leopardi, enfant prodige, deviendra un des plus célèbres poètes et philosophes italiens, bouleversant
Samedi 12 mars 2016 à 18h00
Sur la piste de « Yu Bin»
Un film de Jean-Christophe Yu
En remontant la piste de Yu Bin, mon grand père, je redécouvre l'histoire de la Chine au cours du siècle dernier; entre espoirs et désespoirs. En remontant la piste de Yu Bin, je mélange mon imaginaire d'enfant fasciné par la grande Chine révolutionnaire aux réalités moins héroïques. J'apprends le sort des jeunes étudiants chinois installés en Europe au cours des années ‘20-'30 et je brasse à nouveau ces conflits idéologiques qui écartèrent les tenants du Kuomingtang nationaliste, ceux de l'église catholique ou les militants communistes de la première heure .
Ce faisant, je mets à nu ce terreau d’antagonisme qui, au sein de la communauté chinoise, donnera naissance à ce nationalisme ou, du moins, à cette «fierté d’être chinois» dont nous voyons aujourd’hui, en bien ou en mal, les nombreuses illustrations. De l’écrivain Malraux dénonçant ces fameux «Interdits aux chiens et aux Chinois» écrits sur les panneaux à l’entré des parcs de Shanghai, aux clichés surannés dénoncés par l’ensemble des jeunes Chinois d’Europe, je jette une lumière sur un pan d’histoire peu ou mal connu en occident: la prise de conscience puis la lutte des Chinois, et des jeunes Chinois en particulier, pour leur dignité et le respect de leur pays d’origine. Ce combat fut aussi celui de Yu Bin dont je retrouve les traces, en Belgique ou en France. Au fil des nombreuses lettres écrites par mon grand père à son fils Georges, au fil de mes enquêtes, s'élabore ainsi une histoire singulière aux prises avec les soubresauts de l’histoire des années d’avant 2e guerre mondiale puis avec celle de la Chine d’après révolution. Mêlé à la grande histoire humaine, le destin de Yu Bin s’élabore ainsi en une aventure émouvante, poétique parfois, dont je retrace le cours. Sur la piste de mon grand père, c’est aussi un peu de son fils, c’est un peu de moi, c’est un peu de nous tous, passés, présents ou à venir, Chinois ou non, dont je veux parler .La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur.
Samedi 26 novembre 2016
à 18h Welcome in Vienna
« Troisième volet de la trilogie d’Axel Corti, 1986 »
En 1945, à Vienne, la guerre est terminée. Freddy Wolff et Georges Adler, émigrés aux Etats-Unis mais d’origine autrichienne et allemande, sont devenus soldats de l’armée américaine. Vienne est en ruines et divisée en quatre zones, le marché noir y règne en maitre. L’Autriche se présente comme une victime innocente du nazisme et refuse d’en prendre conscience. Les gens s’adaptent tant bien que mal au système sauf Freddy qui refuse l’hypocrisie générale et souffre malgré tout de son amour pour la jeune actrice Claudia.
Samedi 16 avril 2016 à 18h
«Le cercle rouge» (1970)
de Jean-Pierre Melville»
Avec Bourvil, Alain Delon, Yves Montand, François Périer..
« Quand des hommes, même s’ils l'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inéluctablement,
ils seront réunis dans le cercle rouge (Rama Krishna) ».
Melville nous a fait le cadeau de réunir pour la première et dernière fois dans ce film de grands acteurs dans un « Cercle rouge » aux accents hawksiens, aussi sombre, fatal qu'inoubliable.
Samedi 24 septembre à 18h
Nico Papatakis
Portrait d’un franc-tireur
de Timon Koulmasis et Iro Siafliaki
en leur présence
Éternel exilé, Nico Papatakis, n’a réalisé que cinq films qui firent, chacun, l’effet d’une bombe. Combattuviolemment par la France bienpensante mais défendu par Sartre, de Beauvoir, Breton, Prévert et Genet, Nico Papatakis considère le cinéma comme une arme de subversion. Poursuivi pour son militantisme durant la guerre d’Algérie, aventurier malgré lui, producteur de Genet et de Cassavetes, fondateur de la Rose Rouge, le plus célèbre cabaret de Saint-Germain des Prés, mais cinéaste avant tout, Nico Papatakis est un homme solitaire et secret.
Il se confie ici pour la première fois.
Samedi 5 novembre 2016 à 18h
El Chino
de Sebastian Borensztein
El Chino est une savoureuse et lumineuse comédie dramatique...
Le réalisateur argentin Sebastián
Borensztein livre un triplé gagnant : un divertissement complètement surréaliste, un conte
philosophique et une réflexion tonique sur la tragédie collective et individuelle...
samedi 25 mars 18 H
« Sacco et Vanzetti »
de Giuliano Montaldo
avec Gian Maria Volonte, et Ricardo Cucciola
( prix d’interprétation masculine Cannes 1971)
New York, 1920. Deux Italiens, Nicolas Sacco, cordonnier, et Bartolomeo Vanzetti, marchand de poissons anarchiste, sont arrêtés et accusés du meurtre de deux hommes commis au cours d'un hold-up. Fred Moore, leur avocat, démontre leur innocence mais le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique. Le jury condamne à mort les deux Italiens. " Un grand film politique très courageux qui parle d'une Amérique pas très glorifiante et raciste sur unetrès belle musique d'Ennio Morricone et deux chansons de Joan Baez » Entrée libre.